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Le Lézard Ligoté

1 juillet 2007

... a testé pour vous la "Gueule de Bois".

Ayant atteint sa majorité, le Lézard Ligoté a décidé de tester pour vous, en exclusivité, la Gueule de Bois.

Peu renseigné, il pensait que la Gueule de Bois était une contracture passagère des muscles du visage. Théorie démentie au bout d'à peu près un litre et demi de boisson alcoolisé (rhum arrangé, bière, Punch, Malibu, Monaco ...).

Tout d'abord légèrement pompette, le Lézard Ligoté tomba très vite dans l'euphorie et la décadence. Puis, vint l'envers de la médaille : comme avec une enclume enfoncée dans la tête, voilà l'état qui suivit, et ensuite, un haut le coeur.

La table fut enduie d'une substance blanchâtre, pâteuse, opaque, avec des allures de papier maché. Substance plus communément appelée "vomi", résultat de l'action de "vomir", ou encore "rendre ses tripes".

Muni de son verre de pression, le Lézard Ligoté manoeuvra d'y incorporer une partie du "vomi" emmagasiné dans ses pattes. Deux personnes goûtèrent, et l'une dit que le mélange avait une saveur fruitée. Etait-ce le reste du rhum arrangé Fruit de la Passion, le Punch Coco, ou encore le Monaco Grenadine ou le mélange de tout celà ... la question reste entière, car le témoin occulaire et gustatif est en ce moment-même recherché par les Autorités.

Affalé dans un lavabo, il comprit vite que la meilleure des solutions était de dormir sous ce lavabo. Il confit avoir "renvoyé un liquide aussi agressif que l'acide", et avoir "voulu manger le lavabo", ainsi que d'avoir voulu "casser la voix". Notre équipe mène des recherches visant à faire la lumière sur la signification de ces propos.

Il semble que le Lézard Ligoté y ait trouvé son moto : "qu'est-ce qu'il faut faire dans ces cas-là ?" et un sloggan "C'est quoi la solution ?". Une expérience qui fut ainsi fort révélatrice. Un vrai cocktail de connaissances.

S'ensuit, après la "Descente Aux Enfers" (DAE), comme il la nomme, une grimpée, subtile. Légers vertiges, incapacité de faire trois pas l'un à la suite de l'autre (ni même les trois en même temps d'ailleurs), arrière-goût désagréable dans la bouche, dégoût envers toute boisson alcoolisée, mal à la tête, ricanements incontrôlés, fragilité des yeux, envie de chanter (fort) ... Notre Lézard Ligoté a été servi, on peut le dire.

La Gueule de Bois serait donc ce qui suit à première vue, un relâchement de l'oesophage conduisant à la dégurgitation des matières consommées, accompagnée d'une tête dans l'cul.

Incertain de la suffisance des éléments tendant à expliquer et à illustrer la Gueule de Bois, le Lézard Ligoté s'est porté volontaire pour renouveler l'experience, Mardi prochain, encouragé par notre équipe de chercheurs qui, solidairement, a décidé de se joindre à lui dans son experience, pour le bien de la Science.

Au nom de toute la rédaction, nous souhaitons saluer la dévouement et l'assiduité des personnes qui composent notre équipe, et par dessus tout, la fidélité expérimentale de notre Lézard Ligoté.

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21 juin 2007

te souhaite ...

... une bonne fête de la musique.

Et vous dit, en effet : "faîtes de la musique, c'est mieux que de devoir l'écouter" en toute ironie, bien sûr, car le Lézard Ligoté adore la musique.

20 juin 2007

... a tésté pour vous le sommeil.

Cet après-midi, fatigué de son dur labeur, le Lézard Ligoté a décidé de tester pour vous, le sommeil.

Comme dirigé par une force supérieure, il choisit un coin fort agréable, où mener à bien son expérience. Puis, ces efforts de réflexion pour déterminer de quelle façon s'y prendre, quant au déclenchement du sommeil, le firent se sentir comme dédoublé : comme si une couche de lui-même expliquait à l'autre la procédure, et l'autre, pompette, n'en avait rien à foutre.

C'est alors que ça se passa : il s'endormit. Et le plus curieux dans tout cela, c'est qu'il ne s'en rendit compte, qu'une fois réveillé ...

Fraîchement sorti de son sommeil, le Lézard se sentit patraque, un peu comme si ses membres étaient en caoutchouc (le contraire demande encore à être prouvé), sa langue était lourde, et son cerveau semblait avoir rapetissé. Il lui fallut plusieurs minutes pour retrouver son état normal, et se sentir à nouveau un Lézard en pleine forme, et surtout un Lézard maître et de son corps et de ses pensées.

Après une telle expérience, le Lézard déclara être "dégouté du sommeil", que plus jamais il ne tomberait de nouveau dans pareille arnaque. Il a été placé dans une clinique spécialisée pour quelques jours, afin de constater les dégats du sommeil sur son organisme et son esprit.

Rejouons la scène au ralenti : fatigué, le Lézard s'endormit pour se réveiller non seulement fatigué à nouveau, mais aussi perdu, avec le sentiment de se sentir d'une infériorité ridiculisante.

Les spécialistes ont émis une première théorie, selon laquelle le sommeil serait "déstiné aux gens engourdis se complaisant dans leur fatigue, et aux personnes non soucieuses de perdre presque la moitié de leur temps". Une équipe des meilleurs chercheurs est sur le coup, testant intensément à leur tour le sommeil profond, pour tenter de donner des réponses aux questions que tout le monde se pose. "Le sommeil n'est pas un travail de tout repos" dixit la spécialiste Jade-Aure d'Aurmire. Celle-ci pense qu'il existerait en outre, une Maladie du Sommeil.

"Léthargie ne rime définitivement pas avec Lézard" dixit le Lézard, encore sous le choc. "Si je dois un jour tomber dans le sommeil à nouveau, ce sera à la fin de ma vie, dans un sommeil éternel ; d'ici là, je préfère lézarder".

Les images de cet article ont été classées confidentielles par l'OMM.

19 juin 2007

... de la limite :

A chacune d'elles son dépassement.

19 juin 2007

... de l'erreur :

L'erreur est humaine.

Me voilà rassurée ; je suis humaine.

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Le Lézard Ligoté
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